Maîtriser la cigarette électronique


Astuces & Conseils
20/01/2018 reads5429

Maitriser la cigarette électroniques

La cigarette électronique figure parmi les substituts les plus efficaces pour initier un sevrage du tabagisme. Dans sa conception la plus banale, ce petit accessoire ressemble beaucoup à la cigarette réelle dans sa forme et dans son utilisation (le mode de tirage et la gestuelle). Elle renferme cependant des bienfaits qui dépassent la simple imitation de la fumée, dans le sens où son utilisation entraîne une véritable découverte et devient très rapidement une passion. Le monde actuel considère d’ailleurs l’e-cig comme un objet technologique pour geek et très à la mode.

On rencontre n’importe où des vapoteurs qui ne semblent pas êtres lésés de consommer de la vapeur, mais qui exhibent au contraire une certaine fierté, et cela, pour de bonnes raisons : d’une part c’est le plaisir de faire du nuage sans risque pour la santé et d’autre part pour l’envie même de découvrir et de ressentir les saveurs des arômes qu’elle procure.

Maitriser la cigarette électroniques

Si vous voulez tirer profit de cet appareil, il faudra prendre conscience des sacrifices, puisque sa mission est de vous faire quitter progressivement le tabac. Par ailleurs, on ne regrette pas les avantages qu’on peut récolter à son emploi. Dans le monde de la médecine, les grosses écuries pharmaceutiques préconisent la cigarette électronique à tous ceux qui veulent quitter le tabac et spécialement la cigarette. En plus d’être un bon matériel de remplacement, l’accessoire offre de nouvelles perspectives et détourne le cortex cérébral du besoin de nicotine vers d’autres plaisirs qui ne sont pas nocifs à la santé. Découvrir ce petit monde devient alors une passion qui entraîne de nouveaux réflexes, de nouvelles sensations et de nouveaux plaisirs.

Débutez par les outils qu’il vous faut

Il existe actuellement une grande variété de cigarettes électroniques ; depuis sa première sortie en 2009, elle a subi une grande évolution et pas moins de trois générations sont nées. Le choix d’un bon accessoire devient vite problématique du fait que chaque type se décline en plusieurs modèles et cela ne facilite pas toujours la tâche aux nouveaux vapoteurs.

Pour un aperçu rapide, il existe deux grandes catégories : les e-cig avec tank ou réservoir(les atomiseurs, les clearomiseurs) et celles qui n’en ont pas(les cartomiseurs et les drippers ). La grande différence est que le vapotage des premières se traduit en deux étapes, le liquide est contenu dans un compartiment spécial et se brûle dans un autre qu’on appelle coil ; pour les secondes, les deux organes sont homogènes et permettent une plus rapide vaporisation aux dépens de l’économie et de la praticité.

Cette variation ne traduit pas exhaustivement les différents types de cigarettes électroniques puisque plusieurs paramètres additifs sont présents. On peut encore décliner les modèles selon le nombre de résistances, l’autonomie du réservoir, l’ergonomie de la forme, mais aussi la qualité des pièces. Avec l’évolution de la technologie, les boîtiers peuvent également bénéficier d’un système de gestion électronique dans lesquels l’utilisateur pourra configurer le comportement de la résistance et de l’accumulateur afin de produire un effet spécifique. Les âmes bricoleuses n’en sont pas moins servies avec l’avènement des atomiseurs reconstructible, véritables joujoux pour adultes passionnés par de nouvelles découvertes.

Si vous êtes débutant, choisissez des modèles qui sont faits pour ! Les constructeurs ont pensé à tout et proposent des e-cigarettes pour nouveaux vapoteurs, optimisées pour la rééducation cérébrale et la praticité. Ces accessoires sont pour la plupart des petits clearomiseurs qui s’adaptent aux vieux réflexes des fumeurs. Maniables, ne prenant pas beaucoup de place dans la main ; ils reproduisent à merveille l’ergonomie des tiges et répondent très rapidement à l’inspiration de la vapeur grâce à une résistance faible, mais pas en subohm. Loin derrière les grosses machines pour pro, les plus simples modèles pour les non-initiés se situent à un prix très raisonnable d’environ 40 à 80 euros.

Quel liquide choisir ?

Toujours dans l’optique d’une initiation réussie, le liquide doit refléter la sensation du tabac, mais d’autres alternatives sont exploitables. Si vous aimez les défis, essayez à chaque fois une nouvelle fiole et un nouvel arôme. Les catégories sont très diversifiées, et on n’est pas prêt d’avoir fini de faire le tour d’horizon.

Cependant, le changement brusque de sensation n’est pas favorable à tout débutant, la perception de cette vapeur aromatisée peut être exotique pour certains, mais fade pour d’autres. Il faudra d’ailleurs prendre le temps de s’habituer et de dompter les saveurs.

Pour commencer, choisissez des fioles avec des dosages de nicotine relatifs à votre dépendance. Avec la loi de janvier 2017, les bases (propylène glycol et glycérine végétale) ne sont plus vendues en solutions nicotinées. Ce n’est pas une très mauvaise nouvelle dans le sens où vous devrez doser vous-même la proportion de nicotine dans votre liquide. C’est la sphère des DIY, au fur et à mesure où vous concocterez vos élixirs, de nouvelles perspectives s’ouvriront et permettent de remplacer totalement votre dépendance en passion pour les saveurs.

Comment maîtriser la consommation ?

Bien que vous soyez libre de votre choix sur la proportion de nicotine que vous voulez infuser, retenez toujours la mission de la cigarette électronique, qui sert de remplacement et d’accessoire de sevrage. Donc, il n’est pas conseillé de passer à l’e-cig si c’est pour attiser une nouvelle dépendance. Aussi, la réglementation instaurée par le gouvernement constitue en une limitation du dosage des fioles de nicotine vendues dans les boutiques. Ce dosage est de 10 ml maximum et son utilisation requiert un certain calcul communiqué sur l’étiquette (le ratio est généralement situé entre 2mg et 5mg /ml). Appliquez cette limitation à chaque fois que vous concocterez un nouveau liquide et souvenez-vous que l’objet de cette limitation est d’abord sanitaire.

Maitriser la cigarette électroniques

Pour les grands fumeurs, qui consomment plus d’un paquet de cigarettes par jours, commencez par un dosage au-dessus de la moyenne (environ 3mg/ml) et vapotez sereinement avec une fréquence de 3 à 4 sessions par jour. Cette fréquence est parfaite puisque la fumée (vape) diffusée par la cigarette électronique est 4 fois plus dense que celle des vraies cigarettes. Au fur et à mesure de votre adaptation aux nouveaux arômes, diminuez le dosage de la nicotine jusqu’à la remplacer complètement.

Dans un cadre général, les vapoteurs libérés de la cigarette (puisqu’il y a ce qu’on appelle des fumeurs-vapoteurs) se séparent de leur dernière tige à partir de deux mois d’utilisation de l’accessoire électronique. Ce sondage n’est pas commun à tous, mais représente une majorité des utilisateurs, certains sont conquis dès la première inhalation et décide de tout arrêter à la seconde tandis que d’autres finissent par abandonner par déception.

Les risques auxquels il faut s’attendre

Qu’on se le dise, la cigarette électronique est un accessoire de sevrage et comporte par conséquent des substances chimiques qui peuvent être nocives, mais à taux de risque très faibles. Le liquide employé pour produire l’aérosol peut contenir du tabac, de la nicotine, de l’alcool et bien d’autres alcaloïdes. Cependant le ratio de toxicité est de 5% tandis que la cigarette est à 900% toxique. Louer l’e-cig pour sa neutralité n’est donc pas un objectif contrairement à sa fonction qui s’avère très efficace.

En connaissance de cause, vous devrez vous conscientiser et faire très attention à bien doser vos liquides, le risque de vous intoxiquer est élevé si la proportion de nicotine est trop élevée. Par ailleurs, il est inutile de commencer à vapoter si c’est pour rechuter vers la cigarette classique. Effectivement, beaucoup d’utilisateurs sont pris dans le piège de la dépendance, commençant par de faibles doses et finissent par dépasser les limites. La mission de sevrage sera ainsi activée en sens inverse, ce qui est très dommage, d’ailleurs, il est fortement déconseillé de se mettre à la cigarette électronique si on n’a jamais été fumeur ou dépendant au tabac d’une manière ou d’une autre.

Avoir du plaisir avec la vape

C’est ici que toute la splendeur de la cigarette électronique se fait sentir. À part la fonction principale de sevrage, une e-cig renferme beaucoup de sensation que seule l’utilisation à long terme peut procurer. Ceci étant, il faut déjà apprivoiser les plus simples goûts dès les premières inhalations. Pour cela, quelques techniques sont à appliquer.

Le tirage : la façon dont vous inhalez la vapeur issue de la cigarette électronique influe beaucoup sur la sensation. Le tirage est une technique que tout le monde applique naturellement sans en avoir conscience, ainsi le nouveau vapoteur inhale la vapeur de la même sorte qu’il avale la fumée de la cigarette. La maîtrise de cette technique est pourtant plus importante lorsqu’on veut ressentir la densité et le goût de la vape. Il existe deux sortes de tirages : l’inhalation indirecte qui est plus pratiquée par les vapoteurs. Elle consiste à aspirer la vape depuis l’embout et la garder un moment dans la bouche, afin de pouvoir palper les arômes, et de l’inhaler ensuite, comme pour les tiges de cigarettes. L’inhalation directe par contre est un peu plus compliquée que la première, mais par contre elle offre une expérience unique en matière de sensation dans le sens où la vape est directement aspirée par la dépression du poumon. Cette technique permet d’optimiser la densité du nuage et offre en conséquence plus de hit .

Choisir le drip tip : C’est l'élément qui relie le coil avec votre bouche, autrefois négligée, l’embout buccal fournit actuellement une expérience de vape plus accentuée, plus fine ou plus agressive. Le principe est simple : si vous aimez les saveurs tabac, optez pour des drip tips en métal, courts et larges qui transmettent rapidement la chaleur de la vape et en grande quantité. Ils s’appliquent avec l’inhalation directe puisque c’est le hit qu’on recherche. Si vous êtes plutôt axé vers le goût, la profondeur et la légèreté, optez pour des embouts en céramiques, longs et fins. La caractéristique qu’est la finesse contribue au refroidissement de la fumée avant d’arriver dans votre bouche, et agissant comme une paille, l’inhalation indirecte doit être pratiquée pour savourer les saveurs. Les arômes correspondants sont fruités et gourmands avec quelques additifs comme des accumulateurs de fraîcheur.

Bien entretenir sa cigarette électronique

Ce petit appareil est commun à toutes les consommables électroniques, il s’use au fil du temps et perd en performance à force d’utilisation. L’entretien des pièces et de l’accessoire en général doit alors être fréquent et régulier pour améliorer cette longévité, mais surtout pour ne pas perdre la performance souhaitée et affecter le goût de la vape.

Une e-cig est composée de plusieurs organes qui sont séparables, mais travaillent selon une certaine coordination. L’usure de l’une de ses pièces entraîne un mal fonctionnement du système en entier, aussi il faut savoir entretenir et nettoyer voire remplacer celles qui sont hors services.

Pour commencer, gardez en tout temps votre matériel dans un endroit frais et à l’abri des secousses. Le box de la cigarette électronique renferme un accumulateur d’énergie dans lequel des éléments chimiques sont en transitions. Des situations de chocs ou de températures élevées peuvent devenir des facteurs de détérioration de la batterie qui risque de dégazer ou d’exploser. Pour votre sécurité et celle de votre appareil, ne mettez jamais l’accessoire dans votre poche surtout si celle-ci est serrée (jeans par exemple).

Ensuite, revérifiez régulièrement les embouchures et les joints de raccords. Lorsque les pièces sont mal raccordées, des fuites ou des glouglous peuvent apparaître. Ces fuites cherchent alors des couloirs qui évitent la vaporisation et parfois, des remontées de liquides sont directement injectées dans votre bouche, qui est très désagréable du fait de son acidité.

Enfin, pensez à nettoyer les encrassements et les amas d’huiles contenues dans votre coil et dans votre drip tip. Des débris et des saletés peuvent coller sur la paroi des inductions grâce à l’oxydation. À l’aide d’une fibre fine et absorbante, ramonez le drip tip avec un solvant ou de l’alcool 90, jusqu’à ce que celui-ci ne délivre plus d’odeur de brûlé. Il en est de même pour la résistance, qui est un peu plus compliquée. Si le bricolage n’est pas encore à votre portée, suivez la date de première utilisation de votre résistance et vérifiez ci celle-ci dépasse de loin la durée de vie moyenne d’un coil standard qui va de 2 semaines à 2 mois selon la fréquence d’utilisation.

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