Les atomiseurs reconstructibles RBA, RDA, RTA et RDTA


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14/01/2018 reads3802

Les atomiseurs reconstructibles RBA

L’innovation tant attendue des atomiseurs arrive avec les reconstructibles. Chaque vapoteur peut désormais personnaliser son système de chauffe et obtenir sa propre vape. La résistance est très influente sur le comportement de l’aérosol et elle est devenue tellement importante que les constructeurs ont cherché un moyen de proposer des atomiseurs reconstructibles à chaque modèle de cigarette électronique. Dans la grande déclinaison qu’on peut retrouver aujourd’hui, on a 3 grandes catégories de coils : celles avec une résistance indépendante du réservoir, celles qui n’ont en pas et les hybrides. La différence du rendu et de goût différencie chacun de ces modèles. Tous ces paramètres : vitesse de chauffe, puissance électrique, autonomie, sensation…, sont déterminants dans le choix d’une e-cig, et avec les reconstructibles on peut dorénavant toucher à tout.

Si vous êtes décidé à faire vous-même vos coils, c’est que vous êtes un vapoteur confirmé à la recherche d’expériences et de nouvelles saveurs. Ce qui est fun avec le reconstructible c’est la grande diversité des réglages qu’on peut faire et avec des outils qui ne sortent pas d’un laboratoire de chimie. Il faut juste appliquer quelques calculs de base comme la loi d’ohm, la relation puissance résistance et le reste est une question d’agilité. Quel que soit votre matériel de prédilection et quelle que soit sa configuration de base, un atomiseur reconstructible est toujours ouvert à des expérimentations qui vous aideront à récolter la vape de vos rêves.

Pourquoi tous les atomiseurs ne sont pas reconstructibles ?

Par cet acronyme RBA qui tire son nom de l’anglais « Rebuildable Atomizer » , le reconstructible englobe l’ensemble des pièces qui peuvent être bricolées artisanalement par les utilisateurs. Cependant, ils ne sont pas tous voués à être traficotés. Il existe bon nombre d’atomiseurs non reconstructibles que les constructeurs ont préféré garder la version d’usine pour des raisons de praticité, mais surtout de sécurité.

Les atomiseurs reconstructibles RBA

Il faut savoir que démonter, remplacer et remonter un nouveau coil nécessite une certaine expérience dans le domaine de la résistance et de ce qui l’entoure à savoir la mèche, la puissance, l’intensité et le potentiel de l’accumulateur. Et tous ces éléments doivent être parfaitement coordonnés pour éviter d’altérer l’appareil.

Les erreurs récurrentes dans le domaine de coil sont globalement générées par un mauvais montage et une mauvaise gestion de la puissance d’un atomiseur. Savoir doser les caractéristiques physiques et électriques de l’accumulateur, la taille et la forme de la résistance, sa valeur de résistivité, le choix de la qualité et de la particularité capillaire d’une mèche, ne sont pas des notions qui sont connues de tous.

Ainsi, quelques appareils sont préconçus avec des atomiseurs non reconstructibles avec des paramètres d’usine qui ne sont ni démontables ni réglables. Ce n’est pas un désavantage, mais plutôt une marge de sécurité vouée à entretenir le bon fonctionnement de votre accessoire. Aussi, malgré les critères qui différencient les reconstructibles du tout-fait, en matière de prix, de qualité ou de longévité, la considération d’une cigarette électronique pour les non-initiés et les débutants n’est pas dénuée de sens en ce que la protection et la marge d’habitude soit aussi un critère important.

Les atomiseurs reconstructibles RBA

Dans le même contexte, il a été préférable de diviser la production en une partie prête à vapoter et une autre dédiée au bricolage pour la simple raison que la société de consommation n’est pas très homogène en matière de vape. Comme tout produit technologique et consommable, les pièces sont destinées à s’user au fur et à mesure de leur utilisation. Un coil non reconstructible génèrera plus de demandes auprès des boutiques et contribue dans un sens à l’évolution de la technologie. Ceux qui sont plus expérimentés auront le choix de faire eux-mêmes leur vape pour des raisons de qualité et ceux qui ne se sont pas encore baignés dans le monde du reconstructible (ou qui n’ont pas le temps), pourront acheter des pièces neuves. Comme quoi, le marketing de la cigarette électronique ne se base pas à une clientèle unique, offrant à tous le produit et l’ergonomie qu’il faut à chaque vapoteur.

Comment le reconstructible a-t-il marqué son territoire ?

Avant de se lancer dans une explication profonde des principes électroniques et mécaniques sans queues ni têtes, il faut d’abord saisir les bases et les rôles qui fondent la différence des atomiseurs. Une cigarette électronique est une petite machine qui délivre de la vapeur. Son rôle principal est d’ordre sanitaire qui a pour objectif le sevrage du tabac. Les premières générations (début 2009) d’e-cig sont alors axées sur cette mission et ne se soucient pas forcément des autres critères comme les arômes ou les sensations à la trachée.

Les atomiseurs reconstructibles RBA

L’évolution a cependant voulu que les autres paramètres soient mis en exergues. Dès les premières utilisations, le vapoteur a instantanément ressenti le besoin d’aller plus loin afin d’exploiter plus en profondeur les possibilités de l’accessoire.

Tout commence par les DIY de liquide qui deviendra une mode planétaire, chaque vapoteur recherche instinctivement une qualité et une sensation unique que les boutiques n’offrent pas forcément. Loin de vouloir se limiter à cette partie liquide, des utilisateurs plus expérimentés tenteront de traficoter le système de chauffe afin d’obtenir une cadence plus rapide de la fumée, une modélisation plus structurée de la résistance pour plus de saveur ou installer un accumulateur plus puissant pour des vapes plus denses…. Face à cette demande, les constructeurs produisent alors les nouvelles générations parallèles des atomiseurs qu’on appellera le reconstructible.

Les atomiseurs reconstructibles RBA

RBA, RDA, RTA quels sont les différences ?

Un atomiseur est un organe qui opère le travail de chauffe et de vaporisation du liquide. Par rapport à toutes les autres pièces, c’est la partie la plus importante et la plus usée dans une utilisation déterminée. L’atomiseur posera alors un souci économique puisqu’au début du lancement des cigarettes électroniques, il sera la pièce la plus remplacée avec une fréquence de 3 à 4 semaines. Sachant que le prix d’un matériel neuf n’est pas à la portée de tous, les atomiseurs reconstructibles ou Rebuildables Atomizers (RBA) sont lancés pour préserver l’habitude des vapoteurs afin de personnaliser leur vape, et obtenir un sursis sur la longévité du matériel. Cette initiative est globalisée pour les deux grands modèles de consommables dotés d’un atomiseur que sont les Drippers et les Clearomiseurs avec tank.

Le RDA ou Rebuildable Dripper Atomizer

Les atomiseurs reconstructibles RBA

Comme toute cigarette électronique, le dripper n’échappe pas aux principaux éléments qui conditionnent le fonctionnement de la chauffe. Il comporte en son sein un accu responsable de l’énergie, une mèche destinée à contenir le liquide et un embout buccal. La grande innovation d’un dripper se fait remarquer par l’absence de tank ou réservoir. En ce sens, un dripper doit être rechargé manuellement en liquide à chaque fois que l’on veut vaper.

Pourquoi se compliquer la vie avec un dripper si c’est pour recharger à chaque fois ? Voilà la question qui se pose quand on parle de ce dispositif. Pour être fixé là-dessus, il faut comprendre que la conception même du dripper se fonde sur cette petite autonomie qui favorise l’expérience de nouvelles saveurs et de nouvelles sensations. Il ne faut surtout pas acheter ce genre de modèle lorsqu’on est axé sur la praticité, la recharge de la fibre ne va pas du tout dans le sens d’une quelconque maniabilité, au contraire c’est la passion et l’expérimentation qui priment. Le produit s’adresse alors aux clients qui aiment changer d’arômes, qui veulent essayer une configuration sans être forcé d’alimenter un gros réservoir, en quelques mots le dripper est une histoire de quelques gouttes de passion. Une passion qui sera encore plus grandissante avec le reconstructible.

Ce qui attire les consommateurs chez la RDA, c’est sa capacité à produire une vapeur instantanée, dense et quantitative. Les résistances installées dans un dripper reconstructibles sont très basses afin de sentir plus rapidement le hit . Grosse vapeur et agressivité sont les mots d’ordre d’un RDA, en conséquence, on y rencontre des montages en subohm.

RTA ou Rebuildable Tank atomizer

Les atomiseurs reconstructibles RBA

Contrairement à la RDA, les atomiseurs avec tank (ou réservoir) sont destinés à une clientèle plus soucieuse de la praticité, de l’économie et de la qualité de vape. Cette capacité à conserver plus de liquide fait que ce modèle soit le plus répandu. Mais ce mobile ne résume pas forcément ce choix puisque l’atomiseur reconstructible avec tank préfère plus la qualité de la vape à sa densité.

Le RTA permet à son vapoteur de faire une configuration plus structurée avec un montage plus aisé du fait qu’il soit plus spacieux. Effectivement, on ne retrouve pas la même facilité de bricolage dans un dripper qui est conçu pour contenir à la fois la base, le montage de la résistance et la mèche. Cette possibilité de monter une superstructure permet donc plus de folies par rapport au coil. Sur ce, un coil plus permissif ou plus restrictif est réalisable pour tenter d’exploiter toutes les saveurs, que vous préférez les hits ou que vous soyez plutôt un amateur de goût.

Pour résumer, les deux catégories d’atomiseurs reconstructibles sont destinées à de fins similaires, mais pas communes. Pour ceux qui sont dubitatifs dans le choix d’un nouveau reconstructible, une troisième catégorie allie la fonctionnalité des RDA et des RTA qu’on appelle RDTA.

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