mod et box

There are 30 products.
New
Top Ventes
Bons plans

La cigarette électronique est un dispositif doté d’un circuit électrique géré par une puce nommée Chipset. Cette dernière s’occupe de régler les différentes valeurs électriques telles que le voltage, le wattage pour varier la puissance de chauffe et dans une large mesure la température, la densité de la vapeur ainsi que les sensations et goûts libérés. Les box électroniques vendues sur le marché actuel présentent différents types de réglages électroniques appelés modes de sorties, à savoir le Wattage variable, le Voltage variable, le Contrôle de température, le Bypass et bien d’autres. Chacune d’elles impacte sur le rendu et l’esthétique de la vapeur. Mais à quoi correspondent-elles vraiment ? Et comment les utiliser ? Retrouvez ici les explications concernant ces réglages primordiaux.

Le Wattage Variable (WV)

Le WV est le mode de sortie le plus utilisé sur les box électroniques. Il s’agit d’un réglage de puissance permettant d’augmenter ou de réduire l’intensité du courant qui traverse la résistance. Comme son nom l’indique, le Wattage Variable agit sur les Watts. Si votre cigarette électronique est munie d’un chipset, celle-ci devrait constituer le réglage principal.

Il faut savoir que toute cigarette électronique, ayant ou non un chipset fonctionne sous un wattage précis. Si votre e-cig est équipée d’un réglage de valeur de puissance, vous aurez l’occasion d’augmenter ou de réduire celui-ci pour agir sur la force de chauffe. En pratique, le wattage variable évolue par incrémentation ( changement de valeur par unité) ou par sélection (choix d’une puissance précise que l’on ne peut configurer manuellement.

Le Voltage Variable (VV)

Le VV est un mode de sortie similaire au WV. Il agit également sur la puissance de chauffe à partir d’un réglage de tension, d’où l’appellation Voltage Variable.

A titre de rappel, notons que le wattage (ou intensité), le voltage (ou tension) et la (résistance) sont des valeurs électriques rattachées dans un circuit et qu’une variation de l’un de ses paramètres peut impacter sur le flux d’électrons. Cette relation entre ces valeurs est appelée loi d’ohm traduite par la formule U = R x I ; I = U/R ; R= U/I où U représente la tension, R la résistance et I l’intensité. A travers cette équation, on peut déduire qu’une valeur basse du Voltage réduit la résistance et l’intensité.

Dans la pratique, le contrôle de la sortie électrique par le Voltage Variable sécurise la décharge générale de la batterie et le protège d’une hypothétique sur-tension ou sous-tension. Niveau rendu, il régule au même titre que le WV la puissance de chauffe. Notez que seules les box avancées sont dotées de ce type de paramètres.

Le mode Curve

Traduite par « Courbe » en français, la sortie Curve est un réglage approfondi de la vitesse de chauffe de la résistance. Sur les box munies d’écran de réglages, il se traduit par des barrettes de puissances placées les unes à côté des autres. Chaque barre indique la puissance à appliquer par le chipset à un moment précis (par exemple 5W à 1s et 10W à 2 secondes) lors du déclenchement de la vape en appuyant sur le switch.

Suivant le modèle de cigarette électronique, le mode Curve peut être très détaillé (jusqu’à 10 niveaux pour certains mods). Bien évidemment, seuls les vapoteurs avancés sont incités à l’utiliser.

Le Mode Contrôle de température (TC) et TCR

Différent des autres sorties électroniques mentionnées en amont, le TC affecte la température de chauffe de la résistance. On l’utilise donc pour obtenir une vapeur plus ou moins chaude à la sortie de l’embout buccal suivant les besoins du vapoteur.

Le TC n’est applicable que lorsque les conditions liées aux résistances sont remplies, c’est-à-dire qu’il choisit le type de matériau utilisé sur un montage. Dans la majorité des cas, le TC est ouvert au Nickel, à l’acier inoxydable (SS), au titane, etc…

Le TCR ou Temperature Coefficient of Resistance est un réglage complexe de température présent sur les vapoteuses. Plus précis que le TC, il mesure la valeur de résistivité idéale suivant la température. Plus le TCR est élevé, plus la résistance est précise.

Le mode By-Pass

Le By-pass est un réglage plébiscité par les amateurs de grosses puissances. Il s’agit d’une option spéciale permettant d’écarter toute intervention du chipset sur le flux électrique d’une e-cig. Dans cette perspective, le chipset ne contrôle ni la température, ni la décharge, ni la puissance ni le potentiel et se contente de fonctionner comme une box mécanique tout en conservant les systèmes de sécurité.

Lorsqu’on utilise le By-Pass, on s’attend à ce que la puissance brute issue de la batterie alimente la résistance. La puissance délivrée variera en fonction de la charge de votre accu. Un accu pleine charge dispose d'une tension de 4.2V, en fin de charge 3.2V.

La cigarette électronique est un appareil doté d’un circuit électrique alimenté par une batterie. Comme tout autre outil technologique portatif (smartphone, mp3, radio, etc…), elle nécessite ainsi une recharge après quelques heures d’utilisation. Ceci dit, les signaux qui alertent la faiblesse d’une batterie d’e-cig sont nombreux, aussi tout vapoteur qui se respecte doit les reconnaître pour éviter de tomber en rade à un moment inopportun ou subir une baisse de performance en pleine séance. Voici quelques explications sur la recharge de la cigarette électronique.

Les signaux visibles qui invitent à la recharge de l’e-cig

Depuis la première jusqu’à la dernière génération de cigarette électronique, les constructeurs ont affecté une grande importance aux témoins de charge de batterie pour permettre aux vapoteurs de juger le niveau d’énergie restant.

Quel que soit le type d’ecig que vous utilisez, ces témoins sont présents sous forme de petites lumières clignotantes (de couleurs différentes pour la majorité) ou de messages annoncés (Low Battery) sur l’interface de réglage. Lorsque ces signaux apparaissent, cela veut dire que le potentiel de la batterie est à un niveau critique et nécessite une recharge d’urgence pour pouvoir poursuivre la séance dans de bonnes conditions.

Les signaux invisibles qui témoignent la faiblesse de la batterie

Contrairement à une batterie d’ordinateur ou de téléphone portable, la baisse de tension d’un accumulateur de cigarette électronique impacte directement sur les performances de cette dernière. En l’occurrence, la baisse de l’autonomie en dessous d’un certain niveau rend la chauffe moins puissante et réduit par conséquent la création de vapeur.

Lorsque vous ressentez une réduction de hit (sensation de picotement dans la gorge), ou apercevez la faible création de nuage, cela veut tout simplement dire qu’il faut recharger la cigarette électronique, et ce, malgré la passivité des témoins de charge.

Ce diagnostic est essentiel pour les utilisateurs de kits mécaniques, soit des appareils qui sont dépourvus de puces électroniques, de témoins de charge et d’interface de réglage. Eh oui, le circuit électrique de ces box n’est pas régulé, contrairement aux box électroniques qui sont munies de stabilisateur de puissance (mode wattage variable et voltage variable).

Respectez les cycles de charge

La technologie ou plutôt l’électrochimie embarquée dans les batteries de cigarettes électroniques est la même qu’on retrouve dans les batteries de téléphones portables et des piles rechargeables. En effet, les substances acides et chimiques comme le Lithium-Ion, le cadmium, le Nickel et bien d’autres, constituent les ingrédients des accus pour e-cigs.

Dans cette perspective, leurs fonctionnements sont similaires et sont assujettis à des cycles de charge limités. Le cycle est ici représenté par la décharge complète de la batterie suivie de sa recharge complète. A l’issue d’un certain nombre de cycles de charge (déterminé par le constructeur), la batterie commence à faiblir et perd de son autonomie.

Pour éviter de « gâcher » les cycles de charge (même si les constructeurs annoncent jusqu’à 1000 cycles pour certains modèles), évitez donc de recharger votre cigarette électronique lorsqu’elle se retrouve à moitié vide ou avec trois quarts de charge. En effet, des technologies comme le Li-Ion comptent ceux-ci comme des demi-cycles !

Rechargez l’appareil avant qu’il s’éteigne complètement

C’est un fait, la décharge « profonde » ou l’absence totale de tensions aux bornes d’une batterie pourrait lui être fatale. Suivant les explications des spécialistes, une baisse de charge à moins de 5% peut endommager partiellement les cellules et l’électrochimie d’un accumulateur, et ce, jusqu’à 33%.

Si votre e-cig dispose d’une jauge de batterie en pourcentage, vérifiez votre état de charge à partir de celui-ci et évitez de tomber sous les 5%. S’il s’agit d’un kit sans interface, fiez-vous aux indicateurs colorés et passez à la recharge dès le clignotement du niveau précédant le dernier niveau. L’objectif étant de brancher l’e-cig avant que le voyant rouge n’apparaisse.

Rechargez vos batteries à partir d’un chargeur externe

De nombreux modèles de cigarettes électroniques sont alimentés par des batteries de séries non intégrées (par exemple 18650, 20700, 21700, etc…). Elles peuvent être rechargées à l’extérieur de la cigarette électronique. Si vous disposez de plusieurs batteries, vous pourrez gagner du temps en remplaçant l’accu usé par une autre pré-chargée et poursuivre vos séances sans interruption majeure.

Qu'est-ce que le contrôle de température ?

Comme le nom l’indique, le contrôle de température, aussi connu sous le sigle « TC » sert à régler la température de manière à délimiter un seuil maximal à ne pas dépasser lors du vapotage. De ce fait, quel que soit le mode d’utilisation de votre appareil, cette option empêchera l’apparition de pics de température. La tension sera immédiatement coupée ou diminuée lorsque la température de chauffe devient trop intense, comme c’est le cas lorsqu’il n’y a plus d’e-liquide sur la résistance. Le contrôle de température présente de nombreux avantages, notamment la prévention du dry hit ainsi que la préservation optimale des saveurs. Cette fonctionnalité est présente sur de nombreux mods et boxs. Elle requiert un atomiseur ou un clearomiseur équipé des résistances en Nickel (Ni200), en Titane (Ti), en acier inoxydable (SS), ou encore en NiFe30. Elle est donc incompatible avec les résistances en kanthal.

Quel est le principe de fonctionnement du contrôle de température ?

Pour commencer, la box ou le mod enregistre la valeur de la résistance à 20 °C (température ambiante). Lorsque l’appareil est mis en marche, la valeur de la résistance, exprimée en ohm, augmente. Puis, le module électronique opère un calcul afin de traduire proportionnellement la valeur ohmique mesurée en degrés Celsius (température). La formule suivante sera donc appliquée : la différence de température exprimée en degrés correspond à la différence entre la résistance étalon (en ohms) et la Résistance (en ohms) ; le tout divisé par le coefficient thermique du fil utilisé multiplié par la résistance étalon (en ohm). Il est à noter que le coefficient thermique du fil est une donnée fournie par le fabricant. Il est d’ailleurs originellement intégré au module électronique de votre matériel.

Prenons l’exemple d’une résistance en Ni200 d’une valeur de de 0.2ohm à froid (20°C). Son coefficient thermique est placé à 620. Lors de la chauffe occasionnée par l’activité de vapotage, la valeur de la résistance monte à 0.35 ohm. En appliquant la formule ci-dessus, la différence de température est égale à (0.35 – 0.20) / (0.0062 * 0.20). Vous obtiendrez un résultat de 121 °C. Ainsi, la température de vapotage réelle sera obtenue par la somme de température ambiante avec la différence de température, soit 20 + 121 ; qui est égal à 141 °C.

Comment choisir sa température de chauffe ?

Sélectionner votre température de chauffe idéale dépend de plusieurs facteurs. En effet, vos préférences, votre matériel et même le type d’e-liquide entrent en jeu dans le réglage. Par exemple, si vous avez l’habitude de vapoter des e-liquides mentholés ou fruités, nous vous recommandons d’opter pour des températures basses, ou du moins tièdes. Par contre, les e-liquides aux goûts classic ou bien gourmands nécessitent une plus haute température afin de dévoiler le plein potentiel.

Quelle est l’utilité de la puissance en mode « contrôle de température » ?

La puissance en mode TC diffère grandement de la puissance en mode wattage variable. En mode contrôle de température, la valeur de la puissance définit le laps de temps qu’il faudra à la cigarette électronique pour être chauffée à la température maximale désirée. Par exemple, il ne prendra pas longtemps à votre vapoteuse pour atteindre les 200 °C avec une température de 60 watts. En revanche, vapoter à 300 °C avec une puissance de 10 watts relève de la fiction.