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Santé
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Date de publication 21/11/2025 Mis à jour le 21/11/2025

En France, entre 20 % et 40 % des femmes ressentent régulièrement les effets du syndrome prémenstruel (SPM), marqué par des symptômes comme la fatigue, l’irritabilité ou les douleurs abdominales. Son intensité varie selon les cycles et les personnes, mais certains facteurs, comme la nicotine issue du tabac ou de la cigarette électronique, peuvent accentuer ces désagréments. Heureusement, des solutions simples existent pour mieux vivre cette période sensible. Découvrons-les ensemble.

Sur le plan biologique, le cycle menstruel concerne uniquement les personnes possédant un appareil reproducteur féminin fonctionnel (ovaires et utérus). Et ce dernier est composée de 4 phases :
Phase menstruelle (4 à 7 jours) : période des règles ; l’endomètre se détache et les saignements surviennent.
Phase folliculaire (jusqu’à l’ovulation) : les ovaires préparent un ovule sous l’effet des œstrogènes, l’endomètre se reconstruit.
Phase ovulatoire (vers le milieu du cycle) : l’ovule est libéré ; c’est la période de fertilité optimale.
Phase lutéale (jusqu’aux menstruations suivantes) : le corps produit de la progestérone, mais s'il n'y a aucune grossesse, alors les hormones chutent.
Et c’est dans cette dernière phase que survient le syndrome prémenstruel (SPM), dont l’intensité varie selon les femmes et les cycles. Mais qu'est-ce que le SPM et ses symptômes ?

Selon le Manuel MSD, " Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe un ensemble de symptômes physiques et psychologiques qui débutent quelques jours avant la période menstruelle [...] et peuvent troubler transitoirement la vie d'une femme". Un phénomène qui concernerait entre 20 % et 50 % des femmes dans le monde dû :
Aux fluctuations hormonales (œstrogène et de progestérone)
Profil génétique propre à chacune
À des carences en magnésium et/ou en calcium
L'hygiène de vie
Bien que 5 % seraient touchées par une forme sévère du SPM, requalifié de trouble dysphorique prémenstruel (TDPM), qui les handicapent quotidiennement, en plus de présenter des symptômes comparables à ceux d'une dépression majeure. Auquel cas, il est nécessaire de conseiller un professionnel de santé.
Même si l'intensité des symptômes du SPM varie selon les femmes, ils présentent une composante à la fois émotionnel et physique :
| Symptômes | |
|---|---|
| Symptômes physiques | Symptômes psychologiques |
| Gonflements | Irritabilité |
| Problèmes digestifs | Tristesse / sentiment déprimé |
| Fringales | Manque d’énergie |
| Insomnies | Anxiété |
| Nausées | Impatience |
| Crampes | Hypersensibilité émotionnelle |
| Maux (tête, dos, poitrine, ventre) | Nervosité |
| Bouffées de chaleur | Irascibilité |
| Problèmes cutanés | Sautes d’humeur |
| Difficulté à se concentrer | |
Des symptômes qui peuvent être intensifiés en cas de :
Manque de Sommeil
Alimentation riche en sucre
Manque d'activité physique
Consommation accrue de caféine et de nicotine (tabac et cigarette électronique)
Comme vous pouvez le constater, la nicotine peut accentuer certains symptômes. Mais de quelle manière ?

Le tabac impacte directement le cycle menstruel, notamment en déséquilibrant la production hormonale, en particulier l'œstrogène, régulatrice du cycle. Une conclusion est étayée par les données de plusieurs recherches scientifiques telles que :
Association between smoking and premenstrual syndrome de SH Choi, de 2020, qui en a conclu que le tabagisme est intimement lié à une augmentation du risque de SPM
Cigarette smoking and the development of premenstrual syndrome de Bertone-Johnson et al, de 2008 où les fumeurs présentaient des altérations hormonales contribuant au SPM
Woman, nicotine & tobacco selon un rapport officiel du gouvernement canadien de plusieurs études indiquant que fumer des cigarettes est associé à des cycles menstruels irréguliers, à l'augmentation de la douleur menstruelle et de symptômes du SPM plus marqué.
Si l’effet du tabagisme sur le cycle menstruel et le SPM est bien documenté, qu’en est-il de la cigarette électronique et de la nicotine contenue dans les e-liquides ? Bien que les données scientifiques soient encore limitées, certaines pistes permettent déjà d’évaluer son influence potentielle.
L'élément le plus susceptible d'affecter le syndrome prémenstruel n'est autre que la nicotine en raison de son rôle vasoconstricteur. Autrement dit, sa capacité à resserrer les vaisseaux sanguins est l'un des facteurs qui peut intensifier le syndrome prémenstruel, mais de quelle manière ?
Que ce soit dans les eliquides pour cigarettes électroniques ou dans une cigarette de tabac, la molécule de la nicotine est la même. Bien que la nicotine d’une cigarette provienne directement du tabac brûlé, celle utilisée dans les e-liquides est ajoutée sous forme purifiée (freebase ou sels de nicotine) et intégrée à la base PG/VG, les effets de l'alcaloïde restent les mêmes.
Ainsi, il est raisonnable de penser que la nicotine contenue dans les eliquides exerce les mêmes effets que celle contenue dans une cigarette sur le cycle menstruel de la femme, en particulier lors des règles et du syndrome prémenstruel. En d'autres termes, en vapotant des eliquides nicotinés (freebase ou sels de nicotine), cela peut provoquer :
Une contraction des muscles utérins qui accentue les douleurs menstruelles et prémenstruelles
Une fluctuation hormonale où la nicotine perturbe la régulation des œstrogènes et de la progestérone, renforçant le sentiment d'irritabilité, de fatigue et d'anxiété.
Une perturbation du sommeil en aggravant les insomnies prémenstruelles. Ce qui aura pour effet d'amplifier les sautes d'humeur et le manque d'énergie durant cette période.
Ces effets ne doivent pas être négligés, surtout chez les femmes sujettes à un SPM marqué. Même s'il reste toutefois possible d’adopter certaines solutions pour en atténuer l’impact, bien que cela ne remplacera pas les conseils d'un professionnel de santé.
Lire aussi : D'où vient la nicotine des eliquides ?

Afin de soulager les symptômes du SPM, le Manuel MSD recommande de :
Dormir au minimum 7 heures par nuit
Pratiquer une activité physique régulièrement permettant de réduire les ballonnements et une bonne régulation des hormones
Consommer davantage de protéines et de glucides complexes (pain, pâtes, haricots, légumes racines ect)
Consommer moins de sel qui permet diminuer la rétention d'eau
Prendre avec modération des anti-douleurs
Eviter la caféine, la nicotine et l'alcool
La majorité des femmes qui utilisent une cigarette électronique le font dans une démarche de réduction voire d'arrêt du tabac, ainsi il est délicat pour beaucoup d'entre elles de se passer de leur outil de sevrage tabagique tout en souhaitant diminuer leur douleurs prémenstruels. Toutefois, il peut être bénéfique de :
Vapoter des eliquides au CBD qui procurent un hit perceptible en gorge, tout en diminuant les symptômes de manque
S'hydrater régulièrement étant donné que la vape assèche les muqueuses buccales. Cela permet également de réduire les maux de tête et la fatigue
Modérer votre consommation, notamment réduisant le nombre de bouffées afin de laisser votre organisme absorber progressivement la nicotine, vous évitant une situation de surdosage par la même occasion.
Consulter un professionnel de santé (médecin ou gynécologue) afin de d'obtenir des conseils personnalisés.
Néanmoins, si votre SPM est inhabituellement douloureux et/ou qui empire avec le temps, nous vous conseillons vivement de consulter un professionnel de santé. En effet, un SPM peut être désagréable, mais celui-ci ne devrait pas vous empêcher de fonctionner normalement. Auquel cas, il pourrait s'agir trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) comme dit précédemment ou une autre condition gynécologique, et vous proposer une prise en charge spécifique.
Lire aussi : Pourquoi j'ai la bouche sèche quand je vapote ?

Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe un ensemble de symptômes physiques et émotionnels qui surviennent dans les jours précédant les règles. Près de 4 femmes sur 10 en France en ressentent régulièrement les effets, avec une intensité variable d’un cycle à l’autre. Fatigue, irritabilité, maux de tête ou douleurs abdominales en sont les manifestations les plus fréquentes, parfois amplifiées par le manque de sommeil, l’alimentation ou encore la consommation de nicotine.
Si le tabac a longtemps été associé à un SPM plus marqué, les recherches récentes s’intéressent aussi à la nicotine présente dans les e-liquides. Son rôle vasoconstricteur pourrait accentuer certains inconforts liés au cycle menstruel. Toutefois, en adoptant une bonne hygiène de vie et en ajustant sa consommation de nicotine, il est possible d’atténuer significativement ces désagréments.
Lire aussi : Peut-on vapoter pendant nos règles ?
Responsable du blog d'Ecigplanete, j'allie rédaction et analyse pour vous guider dans votre transition vers une vie sans tabac. Soucieuse de transmettre des informations précises et accessibles, je vous propose des tests produits, actualités et définitions afin de vous informer, au mieux, sur la cigarette électronique, le sevrage tabagique et les avantages de la vape.
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