La synergie des accus et des coils


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02/01/2018 reads2989

La tension, l’intensité et la résistance forment à eux seuls une histoire qui date de bien longtemps, qui perdure jusqu’à aujourd’hui en envahissant tous les terrains électriques et électroniques de la technologie moderne. Voitures, ordinateurs, fers à repasser, téléphones… tous ces appareils que l’on utilise dans la vie quotidienne sont indissociables de la société de consommation et sont dotés d’un système électrique. Chaque petit appareil qu’on rencontre, et qui s’alimente à l’aide d’une énergie électrique, tire sa puissance et son autonomie d’un système qui regroupe ces trois valeurs.

La cigarette électronique ne fait pas exception à la règle et contient dans chaque modèle une résistance et un accumulateur. Le circuit qu’il contient est des plus basiques en regroupant une source d’énergie, un conducteur électrique, et une résistance qui permet le chauffage du liquide. Cependant si le schéma en lui-même semble facile, l’évolution des appareils de vape a vite fini d’accorder une plus grande importance à cette partie électrique.

La synergie des accus

Dans un contexte purement physique, le choix d’une intensité et d’un potentiel répond à un besoin quantitatif de l’énergie distribuée. Pour l’e-cig, il s’agira d’un choix primordial qui déterminera la capacité de chauffe d’un coil qui, selon sa configuration, rendra une vapeur plus ou moins dense, plus goûteuse ou plus puissante. C’est dans cette optique que le choix d’un bon accumulateur est relatif à la demande d’une résistance. On peut dire alors que les accus et les coils sont fortement dépendants.

L’interdépendance de l’accu et du coil

La synergie des accus

Dans chaque cigarette électronique, de n’importe quelle marque et de modèle, on trouvera toujours un petit circuit électrique. Si on fait un bref résumé, on retrouve dans l’appareil trois organes distincts que sont le boitier de la batterie, la résistance, un réservoir (facultatif dans certains produits), et un Drip-tip ou embout buccal. Les deux premiers forment le système de chauffe et leur valeur varie selon la qualité de la vape recherchée par l’utilisateur.

La question ne se pose pas lorsqu’on est face à un accessoire d’origine. Les paramètres électroniques sont pré-chargés sur l’appareil sans que l’on ait besoin de faire un calcul quelconque. Les constructeurs veillent bien au bon fonctionnement et à la parfaite combinaison de l’accu et de la résistance. Il n’en est pas de même pour les coils reconstructibles qui consistent à être bricolés par des particuliers à la recherche de nouvelles expérience de vape.

La synergie des accusLa synergie des accus

Le bon réglage d’un mode mécanique est déterminant pour un rendu parfait. Et la recherche de cette qualité ne s’improvise pas mais doit suivre quelques règles de base. Un atomiseur reconstructible nécessite en l’occurrence une bonne compréhension des valeurs électriques afin d’éviter de rater son montage qui peut non seulement décevoir mais aussi devenir potentiellement dangereux.

Avant d’entrer dans les détails sur les conjonctures de l’accu et du coil, révisons quelques notions sur chacune de ces organes. Quels sont les avantages, et comment en tirer profit ?

La vape par le coil, une histoire « brûlante »

La synergie des accus

Il existe deux catégories de consommateur en matière de cigarette électronique. La première regroupe les amateurs qui se tournent vers la vape industrielle, ce sont surtout les nouveaux vapoteurs et ceux qui n’ont pas le temps. La seconde regroupe les plus expérimentés qui recherchent une nouvelle expérience unique et qui se tournent vers le reconstructible.

Le monde des e-cig a tellement évolué que ces consommateurs ont cherché à innover leur perception du produit, ce qui a entraîné une véritable libéralisation des idées en commençant d’abord par les DIY de liquide jusqu’au bricolage des coils. Effectivement, la formule liquide n’aura pas suffi à calmer la demande de personnalisation du fait que les arômes et les sensations ne soient pas bien poussées avec un même système de chauffe. Le vapoteur désireux d’améliorer son expérience tentera par la suite de bricoler son matériel pour plus de rendu ; voici le monde du reconstructible !

Comme toute passion, chaque vapoteur qui se respecte ressent un besoin unique de goûter, et d’inhaler son nuage autrement. Un initié en matière de reconstructible ne se satisfait plus d’un simple produit industriel ou de ce qu’on lui offre, mais au contraire il revendique et recherche avec détail ce qui le passionne, concrètement, la vape est devenue exigeante et pointue. Et comment exploiter ce désir ardent de créer une vape spéciale ? La réponse est simple : par un bon coil !

L’innovation du reconstructible

Longtemps plongé dans la chimie du liquide, les experts du nuage ont appris à bien calculer les formules de base qui permettent d’obtenir une solution unique. Mais avec le temps, cette pratique aura vite atteint ses limites, n’offrant qu’une petite marge de manoeuvre. La création de l’atomiseur reconstructible relancera ce désir par le pouvoir d’accentuer les sensations en changeant le système de chauffe qui peut être modelé à volonté grâce à la résistance.

La résistance est la base de toute vape, elle est responsable de la quantité du liquide brûlé mais surtout de la qualité ! Ces deux éléments sont à l’origine même de la personnalisation moderne qu’on peut constater dans les quatre coins du monde. Powervaping , cloudchasing… sont le résultat acquis par l’expertise du coil. Plus de vapeur ou plus de goût ? La chimie par l’électricité apporte beaucoup de réponse à ceux qui veulent se démarquer des classiques du genre.

Powervaping

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Cette pratique revendique cependant une grande passion et de l’expertise puisqu’un reconstructible n’est pas tout à fait un jeu d’enfant. Beaucoup d’entre nous aura un jour tenté de monter un coil sans avoir les bases qu’il faut ! Dominer les valeurs électriques ; voici la grande science et le défi d’une résistance réussie, comment s’y prendre ?

Bien choisir ses accus

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Qu’est-ce qu’un accumulateur ? C’est une question anodine qui cache beaucoup de vertus ! L’accumulateur électrique est la pièce qui stocke l’énergie et qui le redistribue à travers des principes chimiques qui ne sont pas similaires aux piles. Bien que sa forme et son fonctionnement y ressemble vaguement, le processus de charge et de décharge de l’accu est totalement différent puisqu’il régénère le système chimique. Les erreurs constatées après la fusion d’un fil résistif, ou d’un liquide qui fuit se basent généralement sur le mauvais choix d’un accumulateur.

Pour commencer, il faut songer à apprendre les différentes valeurs retranchées dans cet accessoire. L’accu d’une e-cig marche comme une batterie de voiture. Elle se recharge électriquement par système de reconversion chimique. Dans ce sens, il faut savoir qu’à l’intérieur de chacune d’elle réside une solution qui recycle le courant. Comment ? Par le reconditionnement des électrons qui se stabilisent et qui doivent êtres ré-proportionnés afin de recycler le circuit de charge. Cette disproportion s’appelle la tension électrique et c’est elle qui définit le potentiel de l’accu soit sa capacité (en quantité) à délivrer un courant.

La synergie des accus

Ce qui différencie la batterie automobile de votre accumulateur est sa chimie. Le matériau chimique contenu dans un accu est spécialisé pour se recharger et décharger avec une certaine puissance et une certaine retenue. Il existe plusieurs types d’accumulateur pour cigarettes électroniques, les plus utilisées sont le Lithium Ion (li ion) et le Lithium manganèse. Cet élément chimique est spécialement conçu pour sécuriser et optimiser votre appareil. Il fait ses preuves aussi bien dans la sécurité que dans la performance.

Ensuite, un bon accumulateur doit avoir un bon cycle de charge et de décharge afin de distribuer le courant nécessaire et adéquat, ce qui joue aussi sur sa longévité. Pour la charge, il faut proscrire une trop forte intensité en gardant un oeil sur la Capacité de charge maximum. Chaque accu dispose d’une limite de charge non seulement en quantité mais également en flux, connu sous le sigle C (pour coulomb), qui équivaut à une intensité en mAh (milliampères par heure). Si votre chargeur ou votre box propose une puissance supérieure à celle autorisée par l’accessoire, celui-ci risque de dégazer voire même exploser. Pour la décharge, le même principe s’applique mais au lieu de stocker l’énergie, le flux de décharge doit avoir également une limite qu’on appelle CDM ou Capacité de Décharge Maximum. Dans la même conception, l’intensité du courant reconverti et redistribué à travers le circuit électrique de votre cigarette électronique doit se limiter à une certaine quantité (1C ou 2C), qui est d’ailleurs mentionné sur le bas de l’accu sous la forme d’une rangée de chiffres (18650 pour 3000mAh par exemple), sous peine d’altération.

Ces précautions sont à considérer avec un maximum de minutie, surtout lorsqu’on se lance dans un reconstructible en mode méca. Ici, tout se fait manuellement, et si les valeurs électroniques sont calculées manuellement, elles peuvent induire votre accu à trop donner ou pas assez. Ce qui n’annonce rien de bon : soit votre coil est trop permissif et risque de détruire la batterie, soit il est trop restrictif et bloque le circuit de décharge donc pas de vape.

A bon accu, bonne résistance

La synergie des accus

Ces deux entités sont inséparables. Si on a pu constater que le fonctionnement des accumulateurs dépend en grande partie de la consommation énergétique de la résistance par le CDM, on doit alors revoir les bases de celles-ci, comment doivent-elles être calibrées pour optimiser ce circuit de décharge.

Le problème se situe notamment au niveau des atomiseurs reconstructibles en mode méca. Si vous utilisez un matériel conçu avec un boîtier de gestion électronique de la résistance, il n’y a pas vraiment de risque de court-circuiter le système. Si votre coil est purement mécanique en revanche, il faut faire très attention à cette gestion. L’avantage de pouvoir concocter sa propre résistance c’est la capacité de configurer à sa guise le comportement de la chauffe de celle-ci. Avec les techniques qu’on peut rencontrer tous les jours, on peut vraiment monter des structures à simple, double résistance, sans oublier que les matériaux qui les constituent sont très déterminants sur la conductivité. Une résistance à base de kanthal n’équivaut pas du tout à une autre à base de nickel même si le montage est similaire, la compréhension de ce genre de principe est tout aussi importante en matière de coil.

Retenez que pour un gros potentiel, la résistance doit supporter et gérer une intensité qui risque de se déchaîner et vice versa. Si vous installez une résistance trop permissive, à basse résistance donc (généralement en dessous de 1 ohm), le flux du courant sera trop intense et l’accu risque de dépasser son CDM, qui crée deux mauvais résultats : d’un, la batterie risque l’explosion à trop forte intensité (cdm), de deux, sa durée de vie est fortement réduite et que dire de la consommation d’énergie ?

Les bons gestes pour bien calibrer les accus et les coils

Les principes ainsi définies, il suffit de bien calculer les mesures électriques depuis l’accumulateur à la résistance. Ce qui est important c’est le respect des limites pour éviter la détérioration de votre batterie soit connaître le potentiel, l’ampérage et la résistivité du circuit électrique. Une formule regroupe tous ces principes, et c’est la loi d’ohm soit U (potentiel)=R (résistance)/I (intensité). Cette règle est non seulement à apprendre par coeur mais il faut aussi savoir la manipuler afin de trouver la bonne combinaison pour améliorer votre coil. Un bon bricoleur songera donc à revérifier ces éléments à partir d’outils précis et surtout d’un calcul parfait qu’on peut effectuer à partir de cette formule et d’un bon Ohmmètre.

La synergie des accus

Pour les moins expérimentés ou les plus extrémistes, le choix d’un accu protégé est plus adéquat. Ce sont des appareils dotés d’une autocensure au niveau de la charge et de la décharge. Bien qu’ils soient plus onéreux que les autres, ils ne posent aucun souci pour les expériences de coil à grande passivité. Cette protection, qui n’est pas sans limite, permet alors une certaine fantaisie surtout pour les basses résistances en quête de hit et de quantité. Pour les amateurs de subomhs, qui est d’ailleurs très tendance, vaut mieux ne pas s’aventurer vers les accus sans protections et s’investir dans les IMR. La grande leçon qu’il faut retenir est que l’accu et le coil sont à considérer dans une même optique, une synergie afin d’obtenir une efficacité suivie d’une sécurité parfaite.

Subomhs

La synergie des accus

IMR

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