Belgique : Vapoter en terrasse sera interdit dès 2027

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Des eliquides taxés, depuis le 1 er janvier 2024, des produits du vapotage cachés depuis le 1er avril 2025, bien que certains auraient préféré que ce soit un poisson d'avril, la Belgique a décidé d'interdire le tabagisme, mais également le vapotage à partir du 1er janvier 2027.

Une décision prise mi-septembre par le Conseil des ministres dans le but de " protéger la santé des gens et créer un environnement sain pour tous : voilà notre objectif. Ces mesures ont pour but d'éviter que les enfants et les adultes respirent involontairement de la fumée de cigarette nocive et de faire en sorte que les gens ne soient pas tentés d'allumer une cigarette. Car voir incite à fumer" selon le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke.

En plaçant à tort vapotage et tabagisme sur le même plan, Frank Vandenbroucke minimise un écart de gravité pourtant évident. Le tabac reste la première cause de mortalité évitable, représentant 13 % des décès en France et 8 millions de morts chaque année dans le monde. À l’inverse, aucun décès n’a été attribué directement à la cigarette électronique, même si les données scientifiques disponibles restent encore limitées. Bien que le ministère de la santé britannique ait conclu dans un rapport que la vapeur d'une ecigarette était 95 % moins nocive que la fumée de tabac.

Toutefois, une telle décision ne pouvait pas laisser indifférent, en particulier les acteurs du secteur de l'hôtellerie, de la restauration et des cafés (HoReCa).

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Un coup dur annoncé pour les terrasses en Belgique 

La réaction de la Fédération HoReCa Bruxelles ne s'est pas faite attendre. En effet, le secteur de l'hôtellerie a été fragilisé par deux décennies de restrictions et de fermetures, notamment avec la fermeture de 17 000 cafés.

Mathieu Léonard, président de cette Fédération exprime " C'est un élément supplémentaire, une espèce d'accumulation en série de contraintes supplémentaires que l'on inflige à l'Horeca qui sort à peine la tête de l'eau". Avant de rajouter que cela pourrait accroître " les risques d'attroupements sur la voie publique, de nuisances sonores, de tensions de voisinage et de difficultés supplémentaires pour les autorités locales."

Sans compter que cette mesure peut paraître incompréhensible lorsque que celle-ci précise que cette interdiction de fumer et de vapoter, s'applique également pour les espaces fumeurs aménagés (fumoirs, lounges à cigares, bars à chicha, cafés, aéroports).

Derrière cette interdiction, le ministère justifie sa position par l’idée que voir fumer incite à fumer, un raisonnement qui se retrouve aussi dans le débat autour du supposé “effet passerelle” entre cigarette électronique et tabac, en particulier chez les jeunes.

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