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Le cannabis (Cannabis sativa) est une plante herbacée originaire d’Inde, dont il existe plusieurs variétés cultivées. Les deux espèces les plus connues servent à l’industrie textile, pour produire le chanvre, et à la production de substances hallucinogènes interdites, comme la marijuana ou le haschich. Le Chanvre agricole ou chanvre textile est pauvre en THC, la « drogue » responsables des propriétés du cannabis. Le Chanvre indien est riche en THC. Il nécessite un climat tropical chaud et humide. Sa culture est interdite en France.
Hemp est la traduction anglaise du mot chanvre et, par extension, du mot cannabis. C’est pourquoi on retrouve régulièrement les termes Hemp Oil, Hemp Cream ou Hemp Seeds.
Attention, les produits à base de « Hemp » sont le plus souvent étrangers et ne répondent pas forcément à la législation française ou européenne. Ils n’ont rien à voir avec le CBD et leur usage peut relever du trafic et de l’usage de stupéfiants. Il ne faut donc jamais les acheter auprès de sociétés dont le siège social n’est pas en France.
CBD est l’abréviation de Cannabidiol, une des molécules présentes naturellement dans la plante de Cannabis. Chimiquement, le CBD est un phytocannabinoïde bicyclique lipophile, c’est-à-dire qu’il se mélange mal à l’eau. Biologiquement, c’est une molécule naturelle qui se fixe sur des récepteurs spécifiques de notre système nerveux, les récepteurs CB1 et CB2 du SEC ou système endo-cannabinoïde. Mais à la différence du THC (Δ-9-tétrahydrocannabinol ou THC), il n’en a pas les propriétés psychoactives ou addictives qui font du tétrahydrocannabinol une drogue.
Le cannabis contient de nombreuses substances organiques, qu’on classe en famille chimique : les terpènes, les flavonoïdes, les cannabinoïdes… Le CBD, le CBN, le THC ou le CBG sont quatre molécules proches, appartenant à la même famille des cannabinoïdes. Seul le THC est réputé avoir des propriétés addictives.
Le cannabidiol (CBD) et le cannabinol (CBN) sont les molécules les plus étudiées, en plus du THC. Elles ont fait l’objet de nombreuses recherches médicales, expliquant que le CBD est désormais proposé à la vente dans certains pays comme médicament. C’est un produit pur, à la différence du cannabis dit thérapeutique qui contient plusieurs principes actifs. Le CBG (Cannabigerol), le CBL (Cannabicyclol) ou le CBC (Cannabichromene) sont des molécules proches, mais chacune va avoir des propriétés différentes. C’est pourquoi il faut bien choisir les produits les plus purs, le CBD étant à l’heure actuelle le plus connu et le plus sûr.
L’appareil nerveux des mammifères s’organise avec différents systèmes de neuro-médiateurs ou neuro-transmetteurs, centrés autour d’une molécule principale : la sérotonine pour le système sérotoninergique, la dopamine pour le système dopaminergique, la noradrénaline ou l’adrénaline pour le système adrénergique… Le système endocannabinoïde ou SEC est un de ceux-ci : on le retrouve dans l’espèce humaine mais aussi chez d’autres espèces animales, comme le chien ou la souris. C’est un système identifié depuis à peine quelques années, puisque les premiers travaux sérieux remontent à 1990.
Le SEC a deux neuromédiateurs naturels principaux : l'anandamide (ou arachidonoyl-éthanolamide) et le 2-AG (ou 2-arachidonoyl glycérol). Ils vont agir sur deux types de récepteurs : les CB1 se trouvent surtout dans le système nerveux central et les CB2 surtout dans le système immunitaire. Le THC et le CBD ont la faculté de se lier à leur tour à ces récepteurs CB1 et CB2, expliquant leurs propriétés pharmacologiques par ailleurs différentes.
On ne connait pas encore exactement toute l’importance du SEC dans l’espèce humaine. Mais on sait que le système endocannabinoïde intervient, entre autres, dans le processus de mémorisation, la motivation, la régulation de l’appétit, les fonctions cardiaques, la physiopathologie de la douleur ou la régulation du système immunitaire. C’est ce qui explique les nombreuses vertus médicinales du CBD.
Depuis quelques années, la législation européenne autorise la commercialisation de produits contenant du CBD, et quasiment exempt de THC. Les agronomes ont donc sélectionné de nouvelles variétés de Cannabis à taux élevé de Cannabidiol. Ces graines sont parfois vendues sous l’appellation graines CBD.
Mais attention, si leur usage est effectivement autorisé pour les professionnels ayant un agrément, la législation n’accorde pas de dérogation aux particuliers. La culture de plants de cannabis reste une activité illégale à titre individuel.
Le CBD va agir en se fixant sur différents récepteurs du SEC, les principaux étant les récepteurs CB1 et CB2, mais aussi des récepteurs externes comme les récepteurs à adénosine, les TRPV1, les GPR55, les PPARs… C’est pourquoi il peut activer d’autres systèmes, comme ceux de la sérotonine ou de la dopamine, associés souvent aux circuits du plaisir et de la récompense.
On considère habituellement que l’affinité du CBD sur les récepteurs CB1 et CB2 est inférieure à celle du THC, ce qui explique qu’ils aient des effets différents. C’est en réalité un peu plus subtil. Deux molécules proches vont pouvoir en effet se fixer sur le même récepteur. Mais leurs différences chimiques font alors que l’une va activer ce récepteur et l’autre ne va rien faire. Pire, cette dernière va devenir un antagoniste de la première car en occupant le récepteur, elle empêche la première molécule active d’agir : on parle alors d’inhibition compétitive. C’est pour cette raison que le CBD n’a ni effet addictif, ni effet psycho-stimulant à la différence du THC. Il peut entraîner une sensation de bien-être, avec un vrai effet déstressant, mais sans générer ni effet de manque, ni dépendance physique, ni dépendance psychique.
Le CBD a donné lieu à de nombreuses études scientifiques tant ses vertus pharmacologiques semblaient nombreuses. On a ainsi vérifié à la fois ses propriétés médicinales, mais aussi l’absence d’effets secondaires. De nombreux médicaments à base de CBD sont ainsi commercialisés aux USA ou en Europe, avec des indications variées. En France, le seul médicament CBD ayant à ce jour son AMM est l’EPYDIOLEX ®, avec une indication stricte d’anti-épileptique pour certains syndromes neurologiques comme le syndrome de Lennox-Gastaut ou celui de Dravet.
Dans d’autres pays, le CBD thérapeutique possède des indications bien plus larges, parmi lesquelles : -il est proposé comme anti-inflammatoire et antidouleurs, que ce soit sur des douleurs articulaires (arthrose, polyarthrite) ou musculaires (fibromyalgie) ; -il est proposé comme « anxiolytique » et aide à l’endormissement en remplacement des somnifères ou en alternative ; - il est proposé comme immuno-modulateur et anti-oxydant avec un effet possible sur les maladies dégénératives neurologiques ou la sclérose latérale amyotrophique ; - il est proposé comme anti-nauséeux, notamment lors de chimiothérapies.
Une expérimentation médicale est en cours en France depuis le 26 mars 2021, concernant le cannabis thérapeutique. Des essais cliniques avec le CBD vont ainsi porter sur plusieurs pathologies très précises, pour voir s’il est possible d’élargir l’AMM, notamment dans les indications médicales suivantes : -douleurs neuropathiques rebelles ; -épilepsies sévères résistantes aux traitements habituels ; -pathologies spastiques du système nerveux central comme la sclérose en plaques SEP ; -traitement de la douleur en soins palliatifs ; -complément de traitement anti-cancéreux.