RTA, RBA, RDTA, quelles différences ?


Astuces & Conseils
24/11/2019 reads6625

Le rôle de l’atomiseur est primordial dans le monde du vapotage. Cette petite pièce qui embarque un système de résistance et de mèche sert notamment à chauffer le e-liquide lorsqu’on appuie sur le bouton switch de notre cigarette électronique, permettant de vaporiser la solution pour récolter cette vapeur savoureuse et sensationnelle.

Bon nombre d’utilisateurs de cigarette électronique ignorent pourtant les différentes configurations de ces atomiseurs. Etant donné que la tendance évolue à une vitesse effarante, la majorité des vapoteurs se fient uniquement aux propositions des constructeurs sans approfondir leurs connaissances en matière d’atomiseur.

Cependant, la maîtrise de cet élément pourrait optimiser leurs expériences en termes de personnalisation du goût, de la saveur, de la sensation, et accessoirement de l’esthétique de la vapeur. Eh oui, la manipulation de ces différents paramètres ne dépend pas uniquement des modes de sorties électroniques de la batterie et du chipset (s’il y en a), mais également du montage de la résistance.

Parallèlement, les vapoteurs se désintéressent de ces bricolages pour des raisons techniques puisque le montage d’un atomiseur et d’une résistance est souvent perçu comme une science complexe et difficile à cerner, ce qui n’est pas le cas !

Effectivement, les différentes catégories d’atomiseurs personnalisables sont représentées dans des termes assez flous et techniques comme les RTA, RBA ou RDTA en plus de cacher d’innombrables paramètres comme les airflow, les mèches, les plateaux, les résistances etc… Cependant, chacune d’entre elles proposera un mode de fonctionnement simple et divertissant si l’on se donne la peine de les étudier.

Pour lever le voile sur cette cacophonie, nous livrerons dans cet article l’essentiel du reconstructible en comparant les différents atomiseurs susmentionnés pour que vous puissiez à votre tour profiter de ce merveilleux monde de personnalisation de la vape. C’est parti !

Atomiseur reconstructible et non reconstructible, ce qu’il faut savoir

Dans l’environnement actuel de la vape, il est assez rare de rencontrer des vapoteurs qui utilisent des atomiseurs reconstructibles pour la simple et unique raison que leur utilisation requiert plus d’expérience et de compétence.

Etant donné que le marché propose d’innombrables options pour personnaliser la vape à partir du matériel déjà préparé par le constructeur, la majorité des vapoteurs s’intéressent peu à l’idée de confectionner leur propre machine par conséquent.

Pourtant, les options prodiguées par ces enseignes coûtent largement plus cher avant d’atteindre le niveau de personnalisation d’un reconstructible, et d’autre part, certains niveaux de rendus ne peuvent être couverts par des box électroniques (comme les restitutions de saveur par exemple).

Dans cette perspective, l’atomiseur reconstructible devient une alternative à la standardisation du rendu et permet à son utilisateur de préparer des formules sur mesure qui répondent à ses besoins personnels, que ce soit en termes de puissance ou en termes de qualité. Si vous êtes un vapoteur avide d’expérimentation et cherchez à approfondir vos connaissances en matière de goût et de saveur, la maîtrise du reconstructible est une étape importante qui vous permettra d’accéder au cercle restreint des professionnels du vapotage !

 Le reconstructible, c’est quoi ?

Pour comprendre la notion de reconstructible dans le domaine des atomiseurs, il faudrait repartir de la base en définissant les éléments constituant ces atomiseurs et de souligner ceux qui sont  configurables.

L’atomiseur est la partie la plus importante de la cigarette électronique. Son rôle se résume à retenir le liquide dans une chambre où figure une mèche et une résistance. Lorsqu’on le relie au circuit de la batterie en appuyant sur le bouton « switch », l’énergie électrique traverse le montage pour chauffer la résistance avant de vaporiser le e-liquide.

Vous l’aurez compris, l’atomiseur est la pièce responsable de la création de la vapeur qui transporte la nicotine et les saveurs. Cependant, la qualité et la quantité de cette vapeur sont différentes suivant le type d’atomiseur, rendant le résultat plus épais, plus profond ou plus léger.

Sur tous les modèles d’e-cig du marché, l’atomiseur est composé de trois éléments essentiels à savoir :

1-la résistance

Il s’agit d’une petite pièce métallique (cuivre, acier inoxydable, kanthal, fer, aluminium, etc…) montée en ressort ou en maille, qui sera liée aux pôles positifs et négatifs de la batterie pour recevoir l’énergie électrique et chauffer le e-liquide.

La résistance est configurée de manière à réglementer la puissance du courant pour offrir plus ou moins de chauffes. Pour ce faire, il applique une « résistivité ohmique » au passage de l’énergie afin d’intensifier ou limiter la température de la pièce lors de la vaporisation.

L’importance de la résistance est donc primordiale pour le rendu, étant donné que sa qualité (matériau utilisé et type de montage) ainsi que sa propriété électronique (valeur de résistivité ohmique) affectent directement sur la vapeur.

2-la mèche

Le processus de vaporisation s’effectue continuellement de manière à ce que la résistance chauffée soit en contact permanent avec l’e-liquide pour éviter les vapeurs sèches et brûlées. En pratique, l’atomiseur reçoit cette dose de liquide de manière automatique ou manuelle via une mèche imbibée qui s’enroule tout autour de la résistance.

Faite en coton ou autre élément poreux qui retient le liquide, la mèche a donc pour mission d’exposer la solution à la résistance lorsque celle-ci chauffe. Lorsqu’on oublie de remplir les réservoirs ou d’imbiber cette mèche avant la vaporisation, nous rencontrons souvent le phénomène de chauffe à vide appelé « dry hit » qui renvoie un goût de brulé et acide dans nos bouches. Aussi la qualité de cet élément est essentielle pour produire une bonne vape, sachant qu’il aspire le e-liquide pour le mener directement à la résistance.

3-l’airflow

Pour créer de la vapeur, l’exposition du liquide à une résistance brûlante ne suffit pas. Afin de recueillir une dose de nuages suffisante lorsqu’on aspire dans le drip-tip (l’embout buccal), l’atomiseur dispose d’un petit trou d’air appelé « airflow » qui permet d’alimenter la chambre de chauffe en oxygène.

Ce flux d’air impacte ainsi sur la densité et la température de la vapeur lorsqu’on vapote. Ceci étant, ces airflow peuvent êtres réglables pour certaines catégories d’atomiseurs. En refermant ou en ouvrant la vanne, le courant d’air sera plus ou moins important et influencera l’épaisseur et la chaleur de la vapeur.

Maintenant, nous allons découvrir pourquoi certains atomiseurs proposent des parties « reconstructibles » !

Dans le langage commun des vapoteurs, on utilise souvent le terme « RBA » ou ReBuildable Atomizer pour définir les atomiseurs reconstructibles. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un organe qui recèle des pièces destinées au bricolage et à la configuration personnelle, mais la question essentielle se résume au pourquoi ?!

 Le RBA est un atomiseur spécifique qui comprend les mêmes éléments que nous avons mentionnés en amont, mais avec des mèches et des résistances personnalisables. Contrairement aux produits préfabriqués sur le marché, le RBA présente donc un plateau de montage accessible et paramétrable pour que les vapoteurs puissent installer leur propre type de résistance.

Pour répondre au pourquoi, sachez que le RBA est une opportunité pour chaque utilisateur d’e-cig d’augmenter la performance de son matériel, en changeant le comportement de la résistance de manière à ce que celle-ci soit plus permissive (valeur ohmique faible) et plus performante. Dans la même perspective, de nombreux enjeux comme la quantité de la vapeur ou la qualité du rendu sont déterminés par le montage d’une résistance, et si vous aspirer à une meilleure perception des saveurs et des hits (coup de poumons ou picotement dans la gorge).

Dans un autre registre, la capacité d’un vapoteur à réparer ou à personnaliser sa résistance lui déleste d’un certain poids financier. Eh oui, une résistance préfabriquée est vouée à l’usure et doit être remplacée tous les 3 à 6 semaines. Pourtant, le prix de l’une de ces pièces peut atteindre le quart du prix de la cigarette électronique chez certains modèles.

Avec le reconstructible, l’investissement est moins lourd dans le sens où le bricoleur n’aura qu’à remplacer le fil résistif et la mèche sans toucher au corps de l’atomiseur… le tout en optimisant la puissance et la performance de l’organe. Au final, l’adoption d’un RBA est une bonne opération pour le passionné de la vape qui aspire à un rendu personnalisé sans avoir à dépenser beaucoup d’argent chaque mois pour satisfaire ses besoins.

Par contre, le RBA requiert une expérience avancée en termes de montage électronique et ne convient pas ainsi aux débutants au risque de récolter des saveurs détériorées, des vapeurs brûlantes ou des explosions de batteries (ça arrive lorsqu’on ne respecte pas les principes de base d’un circuit électronique!).

Les différents types d’atomiseurs reconstructibles

Tous les RBA ont en commun une partie reconstructible traduite par une résistance et une mèche extractibles. Cependant, la recherche de la personnalisation a mené les fabricants à proposer différents modèles de RBA pour laisser une marge de manœuvre conséquente à l’inspiration de chaque vapoteur.

Actuellement, on distingue les RTA ou Rebuildable Tank Atomizer, les RDA ou Rebuildable Drip Atomizer et enfin les RDTA ou Rebuildable Drip Tank Atomizer qui est une combinaison des deux.

Le RDA

RDA signifie Rebuildable Drip Atomiseur. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un atomiseur configurable dédié aux drippers ! Pour les novices, le dripper est une machine de vapotage (une cigarette électronique)  qui ne dispose pas de réservoir pour contenir le liquide. Pour exposer la solution contenant l’arôme et la nicotine sur la résistance, le dripper oblige le vapoteur à verser quelques gouttes depuis l’embout de la fiole de e-liquide à la mèche.

Ce système d’égouttage, bien qu’encombrant, trouve son intérêt dans la fidélisation de la saveur, car avec ce système d’alimentation saccadé, la résistance ne baigne pas longtemps dans le e-liquide et offre une meilleure reproduction des arômes lors de la chauffe.

D’autre part, les drippers sont de petite taille et ne comportent que de petites cheminées depuis la chambre d’atomisation vers l’embout buccal. Cette canalisation courte permet de conserver l’authenticité des saveurs à l’arrivée dans la bouche, raison pour laquelle de nombreux vapoteurs l’utilisent pour découvrir la profondeur des arômes complexes.

A partir des RDA, les amateurs de vapes originales peuvent accentuer et moduler leur rendu en bricolant les éléments du plateau de montage de la résistance. Dans un contexte général, les concepteurs de RDA laissent une place assez conséquente aux vapoteurs pour ériger de multiples montages appelés multi-coils (ou multi-résistances). Aussi, des montages à deux, trois jusqu’à quatre résistances peuvent être rencontrées sur les RDA.

Enfin, les RDA ne sont pas destinées aux grands vapoteurs qui veulent passer de la cigarette à la vape pour des raisons pratiques. D’une part, le mécanisme de drip, soit l’alimentation de la résistance au goutte-à-goutte risque d’encombrer l’utilisateur qui doit prendre beaucoup plus de temps pour recharger la résistance. D’autre part, le RDA est conçu pour accueillir des montages de résistance et nécessite par conséquent une certaine connaissance mécanique et électronique, ce qui ne convient pas également aux débutants.  Par ailleurs, ceux qui s’attachent aux vertus du dripper, soit les saveurs authentiques et bien retranscrites, peuvent toujours s’offrir les services d’une résistance de drip préfabriqué et non reconstructible, bien que la gymnastique de remplissage soit toujours aussi encombrante.

Le RTA

Le Rebuildable Tank Atomizer est également un reconstructible très populaire. Contrairement au RDA, il s’agit d’un organe de chauffe pourvu d’un réservoir, offrant plus d’ergonomie et d’autonomie pour les grands vapoteurs.

Ce souci de remplissage entraine la majorité des vapoteurs avides de bricolages de passer au RTA, malgré une performance moins notable et perceptible au niveau de la configuration du rendu. En effet, le RDA est plus apprécié par les puristes du vapotages… soit les utilisateurs les plus méticuleux en termes de retranscription de la saveur sans accorder une grande importance à la pratique.

Ceci étant, le RTA gagne plus en flexibilité via son réservoir qui peut contenir plusieurs millilitres de e-liquides pouvant tenir une demi-journée, voire une journée entière pour certains modèles (plus de 6 ml).

Côté engrenage, le RTA dispose donc d’un réservoir, mais aussi d’un plateau de montage de résistance personnalisable (ce qui fait d’elle un reconstructible). Pour l’installation des coils, les vapoteurs doivent séparer entièrement les deux éléments, à savoir le plateau et le réservoir. En général, les RTA sont tout aussi spacieux que les RDA pour accueillir différents types de montages partant des résistances simples aux quad-coils. Cependant, sa manipulation est plus complexe dans le sens où les risques de fuite des e-liquides sont plus grands lorsque l’assemblage n’est pas très étanche.

Effectivement, après avoir monté ses nouvelles résistances, l’utilisateur d’un RTA s’expose à des risques d’écoulement via les airflows, les joints d’étanchéité et les embouts buccaux. Le seul moyen de les éviter est d’assurer que les pièces soient bien assemblées une fois l’opération achevée et de ne pas renverser le matériel lorsqu’on le transporte.

Les RDTA

Si vous avez saisi le concept du reconstructible et compris les différences entre un RDA et un RTA, le RDTA ou Rebuildable Tank Atomiser ne devrait plus être un mystère pour vous. Vous l’aurez compris, il s’agit tout bonnement de l’assemblage des deux atomiseurs reconstructible à savoir un atomiseur dripper équipé d’un réservoir… bref la solution ultime pour les amoureux du bricolage et des grands vapoteurs.

Dans la pratique, cette combinaison se traduit par un plateau de montage pour drip-tip surplombé par un réservoir qui, cette fois, fonctionne d’une autre manière. Eh oui, le RDTA recèle un système de résistance et de mèche alimenté par gouttes par le réservoir. Pour faire simple, c’est le traditionnel dripper qui est installé sur la machine, mais avec un mécanisme d’imprégnation automatique de la mèche pour vous épargner un égouttage à chaque bouffée.

En résumé, le RDTA joue la carte de la polyvalence en proposant le système de chauffe configurable d’un RDA et l’ergonomie du RTA. Aussi, le vapoteur pourra profiter pleinement des vertus du dripper suivant son type de montage suivi d’une alimentation en liquide automatisée. Ceci étant, son coût est un peu plus élevé que les deux éléments susmentionnés ; pourtant le jeu en vaut la chandelle pour les puristes.

Les précautions à prendre lorsqu’on utilise des atomiseurs reconstructibles

Bien que les atomiseurs reconstructibles s’annoncent comme des étapes supérieures pour le vapoteur, elles peuvent vous exposer à des contraintes techniques et financières lorsqu’on ne respecte pas les règles qui s’imposent à son utilisation.

Que vous soyez en RDA, RTA ou en RDTA, sachez donc que les risques de rater son montage, de bruler sa résistance, ou de dégrader les e-liquides sont plus élevés lorsqu’on s’aventure dans un reconstructible... raison pour laquelle nous ne conseillons pas ce type de matériel aux débutants.

Il sera pourtant possible de minimiser les risques en respectant les principes électroniques et mécaniques de base afin de réduire les imperfections de votre montage. Voici quelques conseils qui ne manqueront pas de vous mettre sur la bonne voie.

1-Munissez-vous des bons outils

Monter une résistance n’est pas une tâche facile lorsqu’on ne dispose pas d’outils adaptés. En effet, les atomiseurs requièrent une précision d’orfèvre, sachant que les fils résistifs et les mèches s’installent sur des plateaux de moins de 2 cm de diamètre. Avant de procéder à une quelconque opération, assurez-vous donc d’avoir le matériel requis minimum soit :

-une pince coupante pour couper les fils

-un tournevis adapté aux vis de montage du plateau (crucifère ou plat)

-une fibre manipulable qui ne risque pas de se défaire

-un fil résistif compatible avec la puissance de la batterie

-un ohm-mètre pour mesurer la résistance et la puissance électrique qui traverse le circuit (histoire de prévenir les courts circuits ou l’implosion de la batterie)

2-Utilisez la loi d’ohm

Il ne faut pas oublier que le montage d’une résistance inclut un calcul minutieux qui consiste à bien calibrer la puissance de la batterie à la valeur de la résistance. En effet, la valeur ohmique de votre montage impactera directement sur la performance de votre atomiseur, de manière à ce qu’elle chauffe plus rapidement et plus agressivement.

D’autre part, l’optimisation du circuit en respectant les principes électroniques garantit un usage sécuritaire de votre appareil. Bon nombre de vapoteurs échouent leurs premières tentatives de montage pour des raisons électriques… lorsque la résistance chauffe trop fort ou pas du tout !

Pour éviter cet échec, le premier réflexe à adopter est d’assurer la synergie entre la résistivité et l’ampérage du circuit, qui peut être vérifiée à partir de la loi d’ohm. Pour faire simple, cette loi met en relation la valeur de la tension électrique (voltage), la puissance (ampères) et la résistance (ohm) suivant la formule : U(tension)=R(résistance).I(puissance) qui peut être modelé comme suit : I= U/R ou encore R=U/I.

Cette liaison facilite l’identification de la valeur réelle de la puissance affectée sur le fil résistif suivant la résistivité, sachant que plus il y a de résistance, moins il y a de puissance et vice versa.

Après avoir réussi votre montage (simple, double, triple ou quadruple coil), vous pouvez donc vérifier si la puissance offerte par la batterie est suffisante pour votre résistance. Notons qu’une puissance dépassant les 20W sur une résistance en sub-ohm (moins d’un ohm) peut engendrer une rupture du montage. Dans la même perspective, si la résistance est trop basse, la batterie peut dépasser sa capacité de décharge maximale (CDM) et se dégrader, voire imploser.

A partir de la loi d’ohm, il vous sera donc facile de définir les paramètres idéaux pour assurer la fonctionnalité et surtout l’efficacité de votre montage.

3- Assemblez correctement les pièces

Le montage d’une nouvelle résistance sur un atomiseur reconstructible ne se limite pas aux calculs et à l’installation du fil résistif. D’autres opérations telles que l’hermétisation ou encore l’optimisation de l’airflow sont à considérer afin de jouir d’un appareil fonctionnel et ergonomique.

Bon nombre de débutants commettent l’erreur d’obstruer les airflow lorsqu’ils installent la fibre ou la mèche qui enroule la résistance. A partir de là, le coton empêche l’alimentation en air dans la chambre de chauffe et réduit le volume et la densité de la vapeur.

Dans la même rubrique, assurez-vous de bien renfermer les joints d’étanchéité au moment d’utiliser un RTA pour éviter les fuites de liquides inopinées lors de l’utilisation du matériel.

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