Pourquoi le contrôle de température est important ?


Astuces & Conseils
29/01/2018 reads2606

Pourquoi le contrôle de température est important

Lorsque la puissance de la batterie ou de l’accumulateur est trop élevée, le courant de décharge se rue vers la résistance et la mèche, qui finissent par brûler ou rompre. Quelle est la cause de cette surchauffe ? Doit-on se fier uniquement au contrôle de l’accu ? Ou procéder à une vérification de l’ensemble des éléments de réception à savoir le coil et la fibre. C’est ce qu’on appelle contrôle de température. Il s’agit de repenser en entier tout le circuit électrique de l’accessoire afin de s’assurer de la bonne optimisation de la chauffe sans aller trop loin.

Les organes de ce système énergétique sont interdépendants et doivent être contrôlés ensemble, ce qui veut dire que si l’appareil présente des points chauds, c’est à cause d’une faille du système en globalité, que l’on doit rectifier très rapidement.

On ne fera pas référence aux configurations à hautes résistances ou des accumulateurs à faible potentiel et faible débit (les effets diesel). Le cas d’une surchauffe ne se présente que dans un contexte de résistance permissif ( basse résistance) d’un montage trop volumineux mal réparti (une surface de chauffe non homogène) et d’un accu trop faible (dépassant le CDM) ou trop puissant (risque de court-circuiter le système).

Deux configurations attisent le besoin de contrôle de température. La première concerne les atomiseurs reconstructibles en mod méca et la seconde concerne les atomiseurs reconstructibles en mod électro. Le critère du reconstructible est obligatoire dans le sens où les développeurs des accessoires d’origines n’installent jamais des configurations qui dépassent les limites et que les points chauds et la brûlure des pièces ne dépendent pas trop d’une mauvaise gestion par l’utilisateur. Ce sont plutôt les bricoleurs qui touchent aux mécanismes sans porter attention aux principes qui s’y appliquent.

Les origines des points de chauffe

Plusieurs raisons entraînent la surchauffe d’un circuit fermé couplé à une résistance. Elles s’englobent dans un même mobile, une mauvaise gestion de l’énergie. Il faut savoir que l’accu et le coil forment un petit circuit sur lequel des grandeurs sont en jeux. On retrouve entre autres les principes élémentaires de l’électricité que sont la puissance (en watts), le potentiel (en volts), l’intensité (en ampères) et enfin la résistance (en ohm). Ces valeurs interagissent en formant le même cycle et une mauvaise configuration de l’une d'entre elles entraîne un mal fonctionnement du système en entier.

Si on prend ces paramètres dans leur conception électronique, ce ne sera pas très difficile de reconnaître que la chauffe provient probablement d’une surcharge. Le problème c’est de localiser l’organe responsable. Si la chauffe est présente au niveau de l’accumulateur, la surcharge peut provenir d’une résistance trop basse qui augmente le flux d’électrons en transitions sur le fil. Si la chauffe est localisée sur le coil, c’est probablement à cause d’une surtension, ou d’une surpuissance de l’accumulateur.

Le contrôle de température par étapes

Si vous êtes devant un matériel avec une gestion électronique ou mod électo, il sera plus aisé de localiser la cause puisque les valeurs des grandeurs électriques sont affichées sur votre box. Et par un simple calcul, vous pourrez détecter la source du problème ou l’élément perturbateur.

Pour entreprendre cette analyse, commencez par noter toutes les informations, prenant comme base la charge de l’accumulateur. Dans la plupart des appareils, l’écran affiche la tension, la puissance et la valeur de la résistance.

Si vous constatez que l’accumulateur est trop puissant pour la résistance (par un voltage supérieur à la charge supportée par la résistance) procédez au démontage de la box, ôtez la batterie et revérifiez le potentiel d’origine (doit se situer entre 5 et 12 volts), comparez-le à l’information que vous avez notée sur l’écran. Si le potentiel est supérieur sur la note, cela veut dire que l’intensité de la recharge de votre accu a dépassé sa capacité de charge maximum. Cet état des choses entraîne la surcharge et peut engendrer la détérioration (gonflage, dégazage) avec une élévation de la température. Dans le cas inverse, si l’accu chauffe alors que le DDP (différence de potentiel) est en règle, c’est à cause de sa décharge. Lorsque le courant circule le long du circuit, il doit respecter une limite qui est relative à la résistivité du courant.

Si vous avez noté que la puissance est normale (vitesse de consommation en watts), alors que des points de chauffe sont localisés sur la box, le diagnostic tombera sur le dépassement de la Capacité de Décharge Maximale (CDM). Normalement le boitier doit réguler cette limite, cependant des erreurs peuvent surgir et fausser la perception de la situation électrique de votre e-cig. Le CDM empêche le courant de passer à partir d’une certaine quantité, sinon la résistance laisse le portail des électrons grand ouvert laissant le flux s’accroître ne respectant plus la quantité et la fréquence que l’accumulateur peut décharger. C’est le principe même de la loi d’ohm qui est mise en application et qui se mue selon le comportement de la résistance, du fil conducteur et des propriétés de l’accumulateur.

La loi d’ohm, comment ça marche ?

Ce n’est pas une grosse théorie qui vous transformera en un génie de la physique, mais il permet en quelque sorte de vous octroyer une connaissance de base sur le système électrique et électronique de votre appareil. Cette loi, présente dans tous les appareils du même fonctionnement que la cigarette électronique (avec de l’énergie électrique et une résistance), renferme toutes les possibilités de la manipulation qu’un modeur peut appliquer pour générer la chauffe qu’il recherche ou pour optimiser son coil afin d’obtenir la vape parfaite.

Cette propriété se résume en une formule simple connue de tous sous la forme suivante : U=RxI soit U le potentiel électrique mesuré en volts, R la résistance en ohm et I l’intensité du courant en ampères. L’application de cette relation dans un système électrique traduit le comportement de l’énergie durant la décharge de celui-ci. En termes simples, on peut dire que plus la résistance est grande plus le potentiel est élevé et que l’intensité varie en fonction de sa valeur.

Comment contrôler la température à partir de cette loi ?

Ce que vous devez savoir, c’est que l’énergie accumulée dans la batterie par charge est transformée par la chimie de l’accumulateur, qui se charge de la redistribuer dans de nouvelles conditions à objet thermique (c'est-à-dire pour obtenir de la chaleur). C’est une théorie souple et modulable qui régit le circuit en entier. Elle est employée surtout pour déterminer la valeur de la résistance en faisant un renversement dans l’équation.

Une résistance basse permet de mieux faire circuler le flux des électrons, qui traduit une intensité plus élevée soit une puissance moins restreinte. On obtient la résistance sur le rapport du potentiel U sur l’intensité. Appliqué sur un dipôle(comme le circuit de la cigarette électronique) on recherche cette résistance comme suit : R=U/I. Ce qui veut dire en langage profane que la valeur de R est proportionnelle à la charge électrique U (différence de potentiel) divisée par la quantité distribuée ou l’intensité I. Cette valeur de I détermine le comportement de R, d’où une faible intensité traduit une résistance plus coriace. L’objet même de cette résistivité se base sur le blocage de la chauffe du conducteur. Effectivement, l’effet de bousculade généré par la compression des électrons crée un comportement thermique, qui doit être régulé pour protéger le récepteur qu’ils traversent. On retrouve ce système dans la cigarette électronique comme dans des appareils photoélectriques (led, ampoules…)

C’est à partir de là qu’on peut commencer à analyser un mauvais comportement d’une pièce ou d’une anomalie dans le circuit des e-cigs. Afin de préserver les organes de l’accessoire, les constructeurs préconisent des accumulateurs configurés spécialement pour le système en place. Une bonne cohabitation entre la puissance fournie et la résistance est obligatoire si on ne veut pas se confronter à une explosion ou une surchauffe du matériel. Ce qu’il faut faire, c’est commencer par connaître la valeur du potentiel de la batterie, si le type de courant qu’il redistribue est adapté au récepteur. Dans sa forme la plus généralisée, l’accu pour e-cig informe sur son enveloppe son voltage, sa capacité en mAh(Milli ampères par heures). Avec ces indications, la relation est ainsi faite dans le sens où vous êtes dans une position favorable pour reconnaître la vitesse et la consommation qui convient à son application. En plus, la plupart des accus décrivent une limite d’exploitation pour éviter la surchauffe qu’on connaît sous l’appellation CDM ou Capacité de décharge maximum.

Si vous êtes devant une interface d’un box électronique, la différence entre cette précaution et celle de la consommation réelle affichée sur l’écran déterminera le fonctionnement de l’appareil. Si vous constatez que la puissance est un peu élevée avec un affichage de résistivité basse, ne vous étonnez pas de sentir une hausse de température. Ce petit contrôle sert de balise, puisqu’à partir de la limite de décharge, une modification doit s’effectuer. La bonne nouvelle c’est que le réglage ne nécessite pas le démontage des organes, mais peut immédiatement se faire à partir des boutons de contrôles.

Si par contre, de mêmes situations se présentent devant du reconstructible à gestion mécanique, la tâche s’avère plus difficile. En présence de ce genre de matériel, les non-initiés sont fortement prévenus du danger qui peut surgir. Ici, aucune protection n’est visible et le montage et la puissance dépendent entièrement de la manipulation de l’objet. Faire un contrôle de température sur un mod méca relève d’une main expérimentée, connaissant les principes physiques et agile dans la modulation.

Tout d’abord, il faut toujours vérifier à quel accu a-t-on à faire, vérifier ses propriétés de charge, de décharge, de potentiel et aussi sa consommation. Le premier élément à connaître c’est sa capacité de charge indiquée en C(coulomb). Une chauffe anormale de l’accumulateur peut provenir de sa recharge par un secteur trop puissant, qui fourre un surplus d’ampérage par surface de conductivité que le matériel ne supporte pas. Ensuite, comme pour les autres systèmes, il faut se renseigner sur son comportement électrique en décharge. Une capacité de 10 000 mAh indique par exemple que pour se vider totalement, le rythme de distribution de votre batterie se fait à une fréquence d’un ampère par heure. De là, vous pourrez calculer la puissance du courant en la mettant en relation avec la consommation de l’appareil, la résistance et l’intensité.

Contrôle à partir de la résistance

L’accumulateur et le coil sont les organes susceptibles de subir une variation de température dans un accessoire électronique de vapotage. L’origine d’une anomalie relative à la chaleur ne dépend pas uniquement de la source d’énergie. Au contraire, c’est à partir du moment où l’on commence à bricoler le coil que le risque augmente. Avec le reconstructible, les folies sont au rendez-vous et la tendance veut que les coils soient rapides, performantes et très chaudes, bien loin de l’habitude qu’on avait sur les premières générations destinées à fournir l’aérosol identique à celle de la vraie cigarette. Aujourd’hui place à la chasse aux nuages, au power vaping, aux goûts concentrés et les hits agressifs, tout cela en bricolant les paramètres de montage de la résistance.

Cette quête, innocente est d’autant plus libre de choix que l’utilisateur se laisse transporter par son intuition, aux dépens de la capacité de l’appareil dans la plupart des cas. Avec des configurations en coils parallèles, avec des structures en inox ou en cuivre (très conducteurs), c’est la pleine puissance qui est reflétée par cette recherche de puissance ; entraînant cependant une surconsommation, un subohm et une chauffe anormalement élevée de la résistance.

Le problème se pose au niveau de l’intensité qui risque de fondre le fil résistif et la mèche. Le contrôle de température permet ainsi d’épargner cette dégradation. Une surchauffe provient alors d’un mauvais calcul de la résistivité qui incite le fil à consommer de l'électricité plus que ce qu’il peut supporter. Sachant qu’un fil résistif est un matériau conçu à des fins limitées, chacun d’eux comporte un degré de fusion, et même à partir d’une certaine température qu’il peut encore supporter, c’est la mèche qui risque de brûler et entraîne ce qu’on appelle le dry hit, ou la sensation de brûlé dans la vape.

Voir tous les commentaires (1)

Anquet myriam


05/07/2018 17:35:21

Bonjour j aie acheter chez vous une cubox mais j aie un gros propbleme en prenant les resitances qu il faut elles crament en 3 jours esque c est normal et vu qu il n y a pas de bouton pour regler cela me decoit bcp

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